23.7.07

O ANIM DE VERÃO






Depuis que j'ai découvert que le verger fait partie des "locaux" et que nous pouvons y piocher, j'y fais de fréquents passages, après avoir mangé ma tambouille dans l'espèce de réfectoire que l'on aperçoit derrière les arbres... et avant le café que nous avons ajouté au menu depuis l'achat d'une moka électrique (le réfectoire n'est pas apprivisionné en gaz).

Les délicieuses pommes du minuscule pommier qui fait des fruits, me semble-t-il, un peu hors-saison sont finies malheureusement, mais je me défoule sur les pêches très sucrées en attendant les poires, très nombreuses, mais pas encore mûres... Quant aux oranges, je ne les ai pas encore goûtées parce qu'il me semble qu'elles soient, elles aussi, légèrement hors-saison, mais ça veut pas dire qu'elles sont mauvaises non plus... Et les citrons, quand ils seront mûrs, ou je m'en fais du limoncello ou je me les presse sur mes petits plats de poisson, fraises, etc.

Ce que je ne comprends pas très bien, c'est que mes collègues ne semblent pas profiter de cet eden... Je trouve ça fou...



19.7.07

ENQUETE SUR L'HUMEUR DES PORTUGAIS

Vanitas III - Paula Rego

Voici une revue de presse significative…? En fait pas trop, puisqu'il s'agit seulement d'articles parus dans Metro et Destak, deux pseudo journaux gratuits…Mais hier soir le même genre de discours revenait dans le journal télévisé… Je vous laisse juger par vous-mêmes. Moi je me contente de me demander si les Portugais sont tristes et c'est pour ça que le fait est régulièrement repris par les médias ou bien si c'est à force de s'entendre dire qu'ils sont tristes dans les médias qu'ils le sont devenus……?
Un petit effort est nécessaire, c'est en portugais dans le texte!


Metro - sexta-feira 23/02/07

VOZES : PORTUGAL É FEIO? (brutto / moche)
Miguel Somsen
Será que Portugal já era feio antes de os portugueses chegarem, ou foram os portugueses que transformaram este território no horror que ele é hoje? (…) Eu acho que tratamos mal o nosso país porque o país é o jardim do nosso vizinho. Este desdém pela vizinhança é, para muitos, a única forma de garantir que o vizinho tenha menos que nós. (…) Posso estar enganado, ou ser um tipo pouco viajado, mas nunca conheci um país unificado como o nosso (sem tribos ou disonâncias linguísticas) com tão miserável espírito de nação e comunidade. Isto, obviamente, reflecte-se mais uma vez na imagem do país cá dentro (partindo do princípio de que não existe imagem de Portugal no estrangeiro). (…)


Destak - segunda-feira 16/04/07

PORTUGUESES POUCO FELIZES COM A VIDA
(…) segundo um grupo de investigadores do Instituto Nacional de Investigação de Massachusetts, nos Estados Unidos, a pressão sanguínea é um indicador fiável do nível de felicidade de um povo.
Assim sendo, avança a mesma fonte, os portugueses são os menos bafejados pela sorte: para além de pouco satisfeitos com a vida, são dos europeus que registam, a par da Alemanha e da Finlândia, os problemas mais graves de hipertensão, o que os coloca no fim do ranking organizado pelos cientistas. (…)


Destak - terça-feira 17/04/07

SINTOMAS FÍSICOS DA DEPRESSÃO DESCURADOS PELOS MÉDICOS
(…) Ao todo, 250 médicos portugueses (clínicos gerais e psiquiatras) responderam a um inquérito, cujas conclusões permitem atestar que os sintomas físicos dolorosos da depressão continuam subdiagnosticados no nosso país.
Uma situação que, alerta o mesmo trabalho realizado por João Miguel Pereira, psiquiatra do Hospital de Santa Maria, "pode afectar o tratamento desta patologia, influenciando a recaída e a remissão da doença". (…)
TRISTEZA PRINCIPAL SINTOMA
Os médicos admitem, no mesmo estudo, que o sintoma mais recorrente para diagnosticar a depressão é a tristeza. (…)


Metro - quarta-feira 18/04/07

A ESPERANÇA NÃO PODE MORRER
DESCUBRA ALGUNS SEGREDOS PARA COMBATER A DEPRESSÃO


Metro - quinta-feira 19/04/07

PORTUGUESES INFELIZES NA EUROPA
Os portugueses e os italianos (sul serio??) são os europeus menos felizes e satisfeitos da União Europeia, segundo um estudo organizado pela Universidade de Cambridge, Reino Unido.


Destak - sexta-feira 20/04/07

PORTUGUESES SÃO OS MENOS SAUDÁVEIS E OS MAIS INFELIZES
No final de uma lista com 16 países europeus, Portugal é considerado o mais infeliz e o que tem mais problemas de hipertensão. Um grupo de investigadores concluiu que existem ligações directas entre os índices de felicidade de um país e os problemas de pressão sanguínea dos seus cidadãos. (…) "É possível que os índices de pressão sanguínea acabem por substituir ou complementar o produto interno bruto como medida do sucesso de um país" garantem os investigadores da Universidade de Warwick, na Grã-Bretanha.


Metro - quarta-feira 18/07/07

A COMÉDIA NUMA VIDA COM POUCA PIADA (poco divertente / pas drôle)
(…) António Raminhos ("stand-up comedian") é jornalista e diz que, em Portugal, "as pessoas ainda não estão preparadas" para a "stand-up comedy". "Somos um país de gente triste que não está habituada a rir." (…)

18.7.07

SITE DE BD EN LIGNE

trouvé dans un autre blog... lu... et approuvé!


17.7.07

JULHO NA CINEMATECA - FILMES DA PRAIA

Bon, c'est pas vraiment la plage, c'est juste l'esplanade de la cinémathèque et y a même pas de sable fin, mais se revoir, samedi soir, Dr. No (Terence Young, 1962) en sirotant une bière, c'était bien rigolo...

c'est avec ce sérieux que James Bond accepte sa mission.
La Jamaïque ça rigole pas.


l'arrivée en Jamaïque est tout de suite mouvementée


dans le repère du Dr. No


il fait chaud en Jamaïque, surtout quand une tarentule vous escalade le bras...


intervalo


Ursulaaaa



pas de feux d'artifices, mais c'est le 14 juillet quand même!!


finalement, c'est le face à face tant attendu:
James Bond est confronté au Dr. No...


...mais il conserve son calme et son humour



les costumes de la séquence finale sont très seyants, non?


SUSHI A VOLONTE


Avec un peu de retard, la mode des sushis atteint le Portugal et les sushi bar et autres restaurants "japonais" se mettent à pulluler.
Pour 9,90 € on pouvait taper à volonté dans les plats qui défilaient sur le tapis roulant...et on l'a fait!

15.7.07

JULHO NA CINEMATECA - ROGER CORMAN

La cinémathèque propose une vaste retrospective des films de Roger Corman, le génie du film de série B, du film à petit budget, du carton pâte et des bouts de ficelles (des pelotes de laine en l'occurence...), du kitsch élevé au rang d'art... J'adooore!
J'en ai déjà loupé pas mal, mais le premier que je vois vaut son pesant de cacahuètes:

CREATURE FROM THE HAUNTED SEA

14.7.07

DANCE STATION


Première édition de ce marathon musical divisé en deux scènes: la Gare rénovée et comme neuve de Rossio où on pouvait écouter de la musique électronique et le Coliseu dos Recreios où on pouvait assister à des concerts, disons plus traditionnels, avec des instruments de musique, quoi. C'est la marque de bière Sagres qui organisaient ça pour faire un peu de concurrence à la Super Bock qui organise un paquet de concerts en plein air l'été...
Pour pouvoir passer de l'un à l'autre, nous avons acheté le billet total à 40 euros, pas cher quand on pense que nous avons assisté à pas moins de 4 concerts complets (avec rappels et tout) et qu'on aurait pu continuer, mais à 3 heures du mat', nous avons déclaré forfait: le lendemain, le réveil sonnait à 7h30 pour Paolo et à 9h pour moi, vu que j'avais également beacoup de choses à faire…


Vers 19h nous sommes allés à la gare de Rossio pour visiter pendant qu'il y avait encore un peu de lumière et qu'elle était encore quasiment vide. Les rails ont été recouvertes et l'espace est évidemment immense, un lieu idéal pour des concerts, mais elle devrait bientôt être remise en fonction...

Le service de fouille organisé par la police est impressionnant. Pour une fois, je n'ai pas mon énorme besace pleine de tout et de rien, mais (heureusement!) seulement une minuscule pochette en bandoulière avec mes clés, mon billet d'entrée au concert, un téléphone, du tabac et un peu de sous. Ils m'ont TOUT fait sortir, ont palpé la pochette et regardé minutieusement tout ce qu'elle contenait pendant de longues minutes, surtout le paquet de tabac, j'ai même cru que le type allait sortir le tabac du paquet et l'analyser miette par miette…J'ai d'abord pensé que c'était contre les enregistrements pirates, mais vu l'attention portée à mon tabac, je pense qu'ils cherchaient plutôt de la drogue…


Bref, après un petit tour et une bière, vers 20h30, nous allons au Coliseu pour assister à un premier concert, les !!! (chk chk chk). Une super découverte. Le groupe est à voir absolument sur scène. Ils dégagent une énergie folle, mais il est encore très tôt pour un concert et la salle n'est qu'à moitié pleine. Dommage pour eux, mais tant mieux pour nous qui avons pu voir le concert sous tous ses angles! Ceci dit, le peu de public qui était là s'est bien amusé et a vraiment pu partager ce moment avec le chanteur puisqu'il se jetait régulièrement dans la foule pour aller danser et chanter au milieu du public... Ça commençait bien.

A la pause, nous courrons manger un curry végétarien au Crew Hassan (toujours aussi agréable, cet espèce de bar meublé comme un appartement...), un peu plus loin.


Et nous revenons juste à temps pour le concert des Air. Beau concert. Cette fois-ci, c'est plein, mais les Air ne sont pas exactement d'illustres inconnus…Un concert beaucoup plus doux, moins trépidant que le précédent. Ce qu'il nous fallait pour reprendre notre souffle.

Je ne connaissais pas non plus le groupe suivant, mais le public si! Je devais être une des seules à ne pas connaître les Fischerspooner… Allez, soyez francs, vous non plus, hein? Hein?
C'est la grosse fête! Les gens dansent, chantent, sifflent, applaudissent et rient…beaucoup. Et moi aussi. Faut dire que c'est un spectacle délirant, musical aussi bien que visuel, avec trois danseuses + le chanteur qui changent de costumes et exécutent des chorégraphies différentes selon les morceaux. On en redemande deux fois!

Mais après ça, il est environ une heure du matin et il est temps de retourner vers la Gare de Rossio pour assister au concert des Chemical Brothers. Beaucoup plus de monde que quand on est passés la première fois. Le service d'ordre tente encore de fouiller un peu les gens qui affluent, mais c'est le gros bordel et je passe sans vider ma pochette cette fois!

Evidemment, grosse ambiance quand les deux types débarquent. C'est moins mon genre, mais j'apprécie. Le seul hic, c'est que je ne peux pratiquement pas bouger…J'apprécie encore plus quand on s'extraie de la masse pour aller prendre une bière vers la fin du concert et qu'on reste dans le fond, là où il y a de la place pour respirer. Beaucoup de jeux de lumières et de vidéo-projections. C'est de la bonne techno, bien pro et tout. On s'éclipse sur les dernières notes et on trouve un taxi à Martim Moniz alors qu'on avait presque décidé de rentrer à pieds, mais pour 3 euros 40, ça ne valait pas la peine de s'en priver et puis on était morts!!

13.7.07

CINEMA RITROVATO 2007


Très agréable semaine de travail à Bologne.
La ville, contrairement à son habitude en cette saison, ne suinte pas de chaleur humide, il y a du soleil, de l'air et de la joie…
joie de virevolter en vélo le long des rues et des places,
joie de revoir une foule d'amis,
et la satisfaction de travailler dans de bonnes conditions en (re)découvrant certains films au détour d'un programme qui pouvait laisser craindre le pire, vu que nous avions la charge de sous-titrer ces deux sections:
Matarazzo. Romans populaires (Cinéma Lumière)
L'âge d'or du mélodrame (Cinéma Arlecchino)

Mais aussi (toujours au cinéma Arlecchino) une série de films grand format (le cinéma plus grand que la vie) et une section de présentations de films restaurés sonores (les muets étant présentés au cinéma Lumière)


Pour Matarazzo, rien à faire, sa longue série de mélos est une suite de films pathétiquement répétitifs.
(mais ça ne peut pas marcher à tous les coups: Tarantino remet à la mode les films sexy des années 70 et Edwige Fenech, ça ne veut pas dire qu'il faut absolument sortir des archives tous les films oubliés…y en a certains qu'il est tout à fait sain d'oublier!)
Les situations, à force de vouloir titiller la corde sensible des spectateurs, en deviennent grotesques, ridicules et irritantes pour celui qui doit se taper la projection de sous-titres presque identiques d'un film à l'autre et toujours tellement répétitifs: il y a toujours au moins un gamin dans le film qui, séparé de sa mère ou risquant de l'être, s'exclame une bonne 20taine de fois: "Mamma!" ou, si c'est une petite fille, en général, c'était: "Mammina mia!", "Mammina bella", etc. Et malgré mon grand professionnalisme, projeter une 20taine de fois le sous-titre "Mummy!" me faisait imanquablement ricaner nerveusement dans un premier temps, puis pousser des hurlements: "Basta! Bastaaaaa!!"… Heureusement, la cabine dans laquelle je travaillais était insonorisée et personne n'a eu à se plaindre d'interférences!


En ce qui concerne la section des mélodrammes, âge d'or ou pas, beaucoup de films chiants, en fait.
Le seul qui m'ait ravie, fut Enamorada, de Emilio Fernandez (Mexique, 1946), avec la très belle photographie de Gabriel Figueroa, mais aussi les discours révolutionnaires du général José Juan Reyes (Pedro Armendáriz) qui donnent envie de dresser le poing et les sourcils (l'est tellement convaincu le général avant de tomber amoureux…), et puis les sourcils extrêmement mobiles de l'actrice qui interprète Beatriz Peñafiel (María Félix) et sa façon de s'emporter pour un oui pour un non


et, last but not least, une version serenade façon mariachi de la chanson "La malagueña" de Pedro Galindo, un régal. 100 fois mieux que la version qu'on peut entendre dans le film Kill Bill 2, qui reste bien sympathique tout de même. Viva la Revolución!

Dans la section, "il cinema più grande della vita", je retiens The Invasion of the Body Snatchers, de Don Siegel (USA, 1956), un classique du cinéma de science-fiction années 50, d'ailleurs déjà vu plus d'une fois, mais qui, dans sa version grand format donnait le meilleur de lui-même: inoubliables les très gros plans sur le personnage de Dr. Miles J. Bennell (Kevin McCarthy) avec les yeux exorbités et les sourcils dressés de terreur…



Mais aussi Bhowani Junction, de George Cukor (USA, 1956). C'est du grand format et en couleur en plus, alors la très belle Ava Gardner est vraiment très belle, mais le scénario reste très simplet, hollywoodien, en somme!

Dans la section "Ritrovati & Restaurati", je découvre Anatomy of a Murder, de Otto Preminger (USA, 1959), un passionnant film-procès comme les Américains en rafolent. Ben Gazzara est épatant et James Stewart tout à fait supportable, même presque agréable dans son rôle d'avocat de la défense et puis les auteurs en ont fait un amateur de jazz, ce qui nous donne droit à une b.o. de Duke Ellington. Je ne vois presque pas passer les plus de 2.100 sous-titres qui défilent, il est vrai, à un rythme très soutenu.






Je redécouvre L'Armée des Ombres, de Jean-Pierre Melville (France, 1969), ce beau film sobre sur la résistance.

Et pour la première fois j'apprécie presque entièrement un petit film d'une heure avec les personnages de Laurel et Hardy, Way out West de James W. Horne (USA, 1937), surtout les deux scènes musicales, une chorégraphie hilarante et une chanson qui fait du play-back un parfait instrument de gag...