6.9.07

"nova droga virtual imita cocaina através dos sons"

I-Doser viendrait du Brésil, un programme à télécharger qui, par le biais de sons spécifiques et d'une bonne disposition psychologique de l'utilisateur, serait en mesure de recréer les sensations résultant de l'utilisation de cocaine, haschich, héroine, valium, ecstasy ou alcool. Non seulement ça, mais aussi les sensations de la tristesse, de la joie ou de l'orgasme. Incrível, não é?

Attention, l'article ne donne pas les prix.

Et puis les experts ont tout de suite parlé de dépendance.

Et puis les éventuels effets secondaires sont parfaitement inconnus.

Et puis l'article est paru dans le Destak (03/09/2007), pas exactement une référence en matière d'information.

"Clique aqui para se drogar"

Há coisas que não se reciclam

Ci sono cose che non si riciclano

Tout n'est pas recyclable


Colecçao Berardo


Le CCB (Centro Cultural de Belém) a l'immense honneur (carrément imposé par Joe Berardo lui-même) d'exposer d
ans ses locaux l'énorme collection de la famille Berardo. Les locaux en question sont immenses donc 1) ça fait faire de la marche, ce qui est bon pour la santé, 2) pas de problèmes de sur-concentration d'oeuvres et 3) ça cré un fantastique espace pour les oeuvres.

La collection est celle d'un marchand qui a accumulé énormément d'argent et qui a régulièrement investit dans des oeuvres d'art comme on s'offre certains objets de luxe. Pas de fil conducteur dans cette collection. Y a beaucoup de grands noms: Bacon, Soulages, Fontana, Matta, Mondrian, Max Ernst, Alfredo Lam, Dali, Paula Rego, Martial Raysse, Picasso, Duchamp, Warhol, Magritte, Frank Stella, Carl Andre et j'en passe.

dans la boule, là, c'est du théâtre...

Back Home

Déjà pour commencer, il fait super beau et chaud, le vent s'est calmé et on peut laisser tomber l'écharpe la nuit!

Le retour au boulot se fait tout en douceur et c'est agréable de retrouver les collègues qui rentrent un à un des vacances. Et puis le beau temps leur donnent des idées. Un soir, après le boulot, on saute no carro da Luzia et hop! direction O Meco, une plage de nudistes, au sud de la Costa da Caparica. L'eau n'a pas encore eu le temps de trop se réchauffer, mais on parvient quand même à se lancer dans les vagues. C'est tonique, c'est bien.

Tout ça parce qu'il faut absolument qu'on mange des moules toute fraîches après le bain de mer. Tout est parti de là, en fait…

Et elles sont franchement à la hauteur des exigences, ces moules, la coriandre n'y étant pas forcément pour rien.Une platrée qu'on s'est envoyée.

non loin de la plage, une étrange présence

Paris, ville des graff…


Du coup je vous propose qqs autres graffitis, résultat de mes pérégrinations parisiennes…enjoy…

On me dit que c'est pas nouveau, mais moi j'habite plus Paris depuis 1999, cette mode des espèces de graffitis (je sais pas comment appeler ça) à base de carreaux de piscine… Exemples:

Les interventions artistico-vandalisantes de ce(s) type(s) sont plutôt nombreuses à Paris, et pour qui, comme moi, connais déjà bien les murs de c'te bonne vieille ville, c'est tout à fait stimulant.

Et puis deux trompe l'oeil…

Ca, c'est la couverture d'un chantier, assez éphémère donc, mais ça fait de l'effet.

M.CHAT

Ceux qui ont reçu notre carte virtuelle de Sarajevo-Mostar ont déjà rencontré M. Chat, mais comme moi, peut-être n'étaient-ils pas au courant que des quantités de M.Chat peuplent de nombreuses villes européennes et presque du monde entier…

Comme j'adooore les graffitis, surtout quand ils sont esthétiquement réussis, et que M.Chat est particulièrement sympathique, j'ai décidé de recenser les M.Chat parisiens. Ce coup-ci la pèche a été franchement infructeuse et je n'ai pu choper que les deux M.Chat que voici (Beaubourg). Je ferai mieux la prochaine fois…peut-être…si vous êtes gentils…


Paris au mois d'août

Pour revenir sur une note plus agréable, je vais maintenant vous parler de mes vacances à Paris.

Aaaaaah, Paris. La ville lumière, la Seine, les p'tits bistrots et……la pluie, et la pluie encore et encore, et puis le froid, le gris…

Temps pourri donc. Enervant quand on n'a pas trop le temps d'attendre que les beaux jours reviennent, mais rien d'irrémédiablement tragique. En fait, j'y allais pour voir des gens que j'aime, sous le soleil ou sous la pluie, dans n'importe quelles conditions atmosphériques…Et de ce point de vue, rien à dire, le pied total.

Bon, comme ce n'est plus exactement d'actualité, je crois que le mieux est que je vous mette un peu de photos ci-dessous.

A Marsangy, l'eau de la piscine est à 26 degrés de jour comme de nuit, et nous à 40 après les caipirinhas, les merveilleux bourgognes, les eaux-de-vie…On mange du cochon, des mirabelles, des reines-claudes, des quetsches et des pêches plates…Et on est bien.

piscine

Paysage estival

cochon

Nature morte à la pêche plate

A Paris, la fondation Gulbenkian a une espèce de succursale et, o surprise (!), ils exposent, gratuitement en plus, Vieira da Silva, artiste portugaise naturalisée suisse ou française ou je ne sais quoi et que j'aime beaucoup. L'occasion de voir certaines oeuvres que la fondation Arpas Szenes-Vieira da Silva de Lisbonne n'a encore jamais exposées depuis que je vis dans cette ville, dont une "Bibliothèque en flammes" spectaculaire.

Dans la série "y a pas que Beaubourg dans la vie", une nouvelle visite des collections permanentes du musée d'art moderne de la ville de paris s'imposait, c'est encore gratuit et y a pas grand monde pour me déranger quand je tombe en admiration devant les ma-gni-fi-ques toiles de Soulages, le clou de cette visite.

Dans la série "putain en voilà une idée qu'elle est bonne", les vélib' tout juste implantés dans la capitale. Si ça marche et que le système anti-vol et anti-casse fonctionne bien, ça risque d'etre une vraie révolution. Seul hic: les vélibs sont aussi anti-étrangers, c'est-à-dire anti-cartes de crédit sans puce, tout juste comme ma carte portugaise et ma carte italienne itou…Heureusement, c'est avec Manu et sa carte de crédit à puce que je m'adonne aux joies du pédalage en liberté. Une joie d'autant plus intense que les parisiens sont en vacances et que les rues sont incroyablement désertes…

Dans la série "cette année, c'est foiré", renouvellement de l'opération "Paris Plage" (aménagement des bords de Seine avec sable fin, chaises-longues et parasols…).

Du coup, sous la pluie, ça le fait moins bien quand même…

Et dans la série "vive le cinéma d'animation", j'ai vu Persépolis que Marjane Satrapi a adapté avec Vincent Paronnaud de sa BD. TRES beau film à TOUS les points de vue.

les aléas de la vie

La vie, c'est pas toujours facile…

y a des hauts et des bas… tout ça…

Dans la série "shit happens", y a l'appartement dans lequel on habite depuis un mois, un appartement qui n'a cessé de se montrer sous un jour toujours plus sombre.

Le principal problème vient du propriétaire qui nous avait promis un certain nombre de choses avant la signature du contrat et qui n'a rien maintenu après:

le grenier est resté impraticable car plein des merdes des précédents occupants, merdes qui s'accumulent aussi sur le palier crasseux, mais je ne vois pas bien comment le nettoyer au milieu du bordel qui y règne. Les murs plein de taches n'ont pas été repeints, l'installation électrique, avec ses prises hors normes, ses fils volants ça et là, a été légèrement retouché, mais alors sans plus, hein, et parce que Paolo a insisté…etc., etc., etc.

Le second problème, de taille quand même, vient des précédents occupants, super pouilleux qu'ils devaient être pour laisser cuisine et salle de bain dans un état pareil, comme si ces deux pièces n'avaient jamais été nettoyées, avec comme cerise sur le gâteau de la cuisine, un sachet plastique laissé au fond d'un meuble et contenant une bouillie informe en pleine décomposition. Je vous laisse imaginer la puanteur qui s'est échappée du meuble quand j'ai ouvert (heureusement que le proprio avait nettoyé parce que, avait-il dit, il avait honte de la laisser dans cet état)…D'où le grand nombre de fourmis, mouches, moucherons et autres insectes qui devaient en être particulièrement friands. Je trouve aussi beaucoup de poils de chien au cours de mes frénétiques sessions de décrassage, mais c'est seulement après presque un mois que le fléau de dieu s'est abattu sur nous: ce putain de chien est parti en oubliant ses putains puces chez nous. 'Scusez la vulgarité, mais je déteste autant les puces qu'elles, elles m'aiment, les salopes! D'où une gentille invasion pile-poil dans la pièce qui nous servait de chambre. Et , comme dans un bon film d'horreur, je me retrouve, le matin du réveil des puces, avec les pieds totalement couverts de petites plaies rouges qui démangent bien en plus (mais Paolo est lisse comme s'il n'avait pas dormi dans le même lit! Shit happens toujours à ceux qui ont le sang apétissant) et avec une collection de puces, surprises en plein repas, qui grouillent gentiment sur mes pieds et mes jambes. Bon, la maison est grande, on a élu domicile dans le salon, isolé la chambre et les deux petites pièces atenantes, déversé une bombe entière d'un insecticide de marque "dum dum" (mais je compte trouver un produit bien plus nocifs pour nous comme pour ces putains de puces) et ce soir je ne trouve plus qu'une puce à moitié morte sur mon pied…

Bon, je peux supporter beaucoup de choses, m'adapter à bien des situations, mais je dois dire que dans la situation actuelle, je n'ai plus qu'une idée en tête: ME CASSER, METTRE LES BOUTS, TAGLIARE LA CORDA, SVANIRE.

TOUT, mais pas ça. Vraiment non, ça, je peux pas…

Donc, le compte à rebours a commencé, il faut qu'on bouge de là et vite fait.