22.6.08

GIALLO ou NOIR?

Vu hier SETTE NOTE IN NERO, Lucio Fulci (1977) dont la Cinemateca Portuguesa ne proposait d'ailleurs pas une copie de première fraîcheur.

Mais, entre les rayures, on pouvait apprécier la fluidité du sang rouge-fluo des victimes et la chute burlesque du mannequin en plastique, à la fin de la séquence initiale, qui se cogne et se re-cogne et se re-cogne encore la tête contre la paroi de la falaise donnant lieu à trois gros plans: aucune chance pour qu'on puisse y voir autre chose qu'une tête de mannequin toujours plus bousillée...mort-de-rire...

Cela dit, le suspence était bien distillé (grâce à la musique notamment) et on pouvait jouer à avoir peur, ce que j'ai fait avec grand plaisir, vu que d'habitude je me crispe d'effroi à la moindre goutte de couleur rouge qui ressemblerait un tant soit peu à du sang...



Si vous reconnaissez cette musique, c'est que vous avez vu un certain film d'un certain cinéaste américain qui l'a réutilisée...

15.6.08

FOUTREBOL

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais en ce moment a lieu l'Euro 2008, championnats européens de football.
A cette occasion les Portugais ne sont plus taciturnes, ils ne plaignent plus que la vie est dure, que leur pays est en déroute et que le premier ministre est un incompétent, etc.
Les drapeaux rouge et vert fleurissent rigoureusement partout et tout ça sent le patriotisme populaire et moi je n'aime ni les démonstrations de patriotisme, ni le foot...
mais quand en plus, en face de chez nous, y a un pauvre naze qui accroche ça à sa fenêtre:



alors là, je dis: vivement que la sélection portugaise perde et qu'on en finisse...

13.6.08

VIRGINITY IS FOR OLIVE OIL


Teat beat of sex est une série d'animations délirantes de très courte durée de Signe Baumane.

Nous en avions vu qqs épisodes au cours de la seule émission valable de tout le panorama télévisuel portugais, j'ai nommé: ONDA-CURTA
qui passe vers minuit trente le dimanche soir, quand ce n'est pas plutôt vers 1h du mat' en fonction des retards... J'adore ce programme évidemment, même si c'est juste pile-poil quand il faudrait que je mette à dormir dare-dare pour aller au boulot le lendemain reposée et sans cernes sous les yeux, m'enfin...



Et puis nous en avons revus qqs-uns au cours d'une projection faisant partie du festival FESTROIA qui éclate de plus en plus en micro événements, même si le gros du festival se déroule à Setubal.
Au Casino de Lisboa, c'est un cycle de films de séduction / érotiques que le festival présente, dans l'auditorium dos Océanos, immense salle de plus de 600 places d'un grand confort et tout à fait conforme avec la décoration du Casino: j'adoore le chic high-tech juste un peu trop poussé qui flirte avec un kitsch scintillant.
Et puis, le grand avantage du Casino, c'est qu'ils y organisent tout un tas d'évènements ce qui me permet de fréquenter ce temple du chic-kitsch, parce que sinon, hein, en fait, ça ne m'excite pas du tout les slot machines...

Santo António de Lisboa

Aujourd'hui vendred 13 juin, c'est la fête à Saint Antoine, le saint patron de Lisbonne, Portugais, comme chacun sait...
la ville de Padoue ayant juste été plus forte en marketing, elle a gagné le droit qu'on l'appelle Saint-Antoine-de-Padoue.....
(bon d'accord, en fait wikipedia dit que c'est une règle du christianisme que d'appeler les Saints par le nom de la ville où ils sont morts et où, par conséquent, on garde leurs reliques...)

Du coup, à Lisbonne, tout le mois de juin est en fête.
Les différents bairros organisent des arraiais
(arraial = on met des guirlandes colorées partout, on décore les balcons et fenêtres d'images de Santo António, de vases de manjerico, plus c'est kitsch, mieux c'est, on met des tables dans les rues, on fait griller des sardines dans tous les coins et la musique qui passe à donf est rigoureusement pimba PT/ENG)
et la photo ci-dessous est de cicciobomba, detto: il rompiballe (= casse-bonbon)



Les quartiers se retrouvent au cours d'une sorte de compétition, les marchas populares, où chacun défile aux couleurs du quartier (plus c'est flashy, mieux c'est), en général c'est l'Alfama qui gagne, mais pas cette année, et toc!
Et puis comme Santo António est un saint casamenteiro, il y a chaque année les mariages de Santo António, organisés par la mairie pour qu'un certain nombre de jeunes sans le sous puissent officialiser leur relation.
On associe à cette fête plein d'évènements, la fête du Fado, des concerts en tous genres - par exemple je vais louper Bratsch le 2 juillet - du cinéma, des expos, mais surtout les SARDINES (qui restent, plus que tout autre, LE symbole de ces fêtes, d'ailleurs venez vous promener en ce moment à Lisbonne et vous le sentirez bien!).......
bref, VIVA SANTO ANTÓNIO

10.6.08

Présences Urbaines



(Calçada do Duque)

3.6.08

ECHOS

2 mie letture del momento:


Pier Paolo Pasolini
La Divina Mimesis


"Il mondo degli uomini come noi li conosciamo nella nostra vita modellata dalla maggioranza, è un mondo di acquirenti. Tutto ciò che ci serve per manifestarci è acquistato.
(...)
Perché siamo sempre noi che, se vogliamo, diventiamo prima sicari e catecumeni, poi maestri della produzione di quelle merci di cui siamo acquirenti. Facendo questo sperimentiamo che non c'è alcuna soluzione di continuità tra suddito e padrone, tra lavoratore e capitalista. Ogni promozione non cancella mai lo stato precedente: così come il fatto di essere adulti non cancella il fatto di essere stati ragazzi. Anzi, sono in ogni caso gli stati primi, i più importanti e definitivi. Anche chi partecipa alla produzione avrà sempre i caratteri del consumatore. Ritornerà sempre alle sue prime inquietudini. Al suo non appartenersi. Non è suo lo sguardo che guarda chi è presente e si esprime acquistando le sue merci."




Davide Toffolo
Trés!

"Da noi un bambino diventava un consumatore a due anni. Da lì fino alla morte veniva indotto, tentato e corrotto per tutta la vita. Quando vieni messo davanti a questa realtà che cosa puoi fare?"

2.6.08

Présences Urbaines


Je vous présente un auteur...
Si vous arrivez à déchiffrer sa signature sur l'une des photos, vous êtes plus forts que moi...

Ici, on est dans une espèce de terrain vague, à deux pas du Castelo São Jorge,
mais j'avais aperçu d'autres de ses graffs à Cacilhas...

Dommage qu'il soit aussi rare...