6.9.07

les aléas de la vie

La vie, c'est pas toujours facile…

y a des hauts et des bas… tout ça…

Dans la série "shit happens", y a l'appartement dans lequel on habite depuis un mois, un appartement qui n'a cessé de se montrer sous un jour toujours plus sombre.

Le principal problème vient du propriétaire qui nous avait promis un certain nombre de choses avant la signature du contrat et qui n'a rien maintenu après:

le grenier est resté impraticable car plein des merdes des précédents occupants, merdes qui s'accumulent aussi sur le palier crasseux, mais je ne vois pas bien comment le nettoyer au milieu du bordel qui y règne. Les murs plein de taches n'ont pas été repeints, l'installation électrique, avec ses prises hors normes, ses fils volants ça et là, a été légèrement retouché, mais alors sans plus, hein, et parce que Paolo a insisté…etc., etc., etc.

Le second problème, de taille quand même, vient des précédents occupants, super pouilleux qu'ils devaient être pour laisser cuisine et salle de bain dans un état pareil, comme si ces deux pièces n'avaient jamais été nettoyées, avec comme cerise sur le gâteau de la cuisine, un sachet plastique laissé au fond d'un meuble et contenant une bouillie informe en pleine décomposition. Je vous laisse imaginer la puanteur qui s'est échappée du meuble quand j'ai ouvert (heureusement que le proprio avait nettoyé parce que, avait-il dit, il avait honte de la laisser dans cet état)…D'où le grand nombre de fourmis, mouches, moucherons et autres insectes qui devaient en être particulièrement friands. Je trouve aussi beaucoup de poils de chien au cours de mes frénétiques sessions de décrassage, mais c'est seulement après presque un mois que le fléau de dieu s'est abattu sur nous: ce putain de chien est parti en oubliant ses putains puces chez nous. 'Scusez la vulgarité, mais je déteste autant les puces qu'elles, elles m'aiment, les salopes! D'où une gentille invasion pile-poil dans la pièce qui nous servait de chambre. Et , comme dans un bon film d'horreur, je me retrouve, le matin du réveil des puces, avec les pieds totalement couverts de petites plaies rouges qui démangent bien en plus (mais Paolo est lisse comme s'il n'avait pas dormi dans le même lit! Shit happens toujours à ceux qui ont le sang apétissant) et avec une collection de puces, surprises en plein repas, qui grouillent gentiment sur mes pieds et mes jambes. Bon, la maison est grande, on a élu domicile dans le salon, isolé la chambre et les deux petites pièces atenantes, déversé une bombe entière d'un insecticide de marque "dum dum" (mais je compte trouver un produit bien plus nocifs pour nous comme pour ces putains de puces) et ce soir je ne trouve plus qu'une puce à moitié morte sur mon pied…

Bon, je peux supporter beaucoup de choses, m'adapter à bien des situations, mais je dois dire que dans la situation actuelle, je n'ai plus qu'une idée en tête: ME CASSER, METTRE LES BOUTS, TAGLIARE LA CORDA, SVANIRE.

TOUT, mais pas ça. Vraiment non, ça, je peux pas…

Donc, le compte à rebours a commencé, il faut qu'on bouge de là et vite fait.

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