6.9.07

Paris au mois d'août

Pour revenir sur une note plus agréable, je vais maintenant vous parler de mes vacances à Paris.

Aaaaaah, Paris. La ville lumière, la Seine, les p'tits bistrots et……la pluie, et la pluie encore et encore, et puis le froid, le gris…

Temps pourri donc. Enervant quand on n'a pas trop le temps d'attendre que les beaux jours reviennent, mais rien d'irrémédiablement tragique. En fait, j'y allais pour voir des gens que j'aime, sous le soleil ou sous la pluie, dans n'importe quelles conditions atmosphériques…Et de ce point de vue, rien à dire, le pied total.

Bon, comme ce n'est plus exactement d'actualité, je crois que le mieux est que je vous mette un peu de photos ci-dessous.

A Marsangy, l'eau de la piscine est à 26 degrés de jour comme de nuit, et nous à 40 après les caipirinhas, les merveilleux bourgognes, les eaux-de-vie…On mange du cochon, des mirabelles, des reines-claudes, des quetsches et des pêches plates…Et on est bien.

piscine

Paysage estival

cochon

Nature morte à la pêche plate

A Paris, la fondation Gulbenkian a une espèce de succursale et, o surprise (!), ils exposent, gratuitement en plus, Vieira da Silva, artiste portugaise naturalisée suisse ou française ou je ne sais quoi et que j'aime beaucoup. L'occasion de voir certaines oeuvres que la fondation Arpas Szenes-Vieira da Silva de Lisbonne n'a encore jamais exposées depuis que je vis dans cette ville, dont une "Bibliothèque en flammes" spectaculaire.

Dans la série "y a pas que Beaubourg dans la vie", une nouvelle visite des collections permanentes du musée d'art moderne de la ville de paris s'imposait, c'est encore gratuit et y a pas grand monde pour me déranger quand je tombe en admiration devant les ma-gni-fi-ques toiles de Soulages, le clou de cette visite.

Dans la série "putain en voilà une idée qu'elle est bonne", les vélib' tout juste implantés dans la capitale. Si ça marche et que le système anti-vol et anti-casse fonctionne bien, ça risque d'etre une vraie révolution. Seul hic: les vélibs sont aussi anti-étrangers, c'est-à-dire anti-cartes de crédit sans puce, tout juste comme ma carte portugaise et ma carte italienne itou…Heureusement, c'est avec Manu et sa carte de crédit à puce que je m'adonne aux joies du pédalage en liberté. Une joie d'autant plus intense que les parisiens sont en vacances et que les rues sont incroyablement désertes…

Dans la série "cette année, c'est foiré", renouvellement de l'opération "Paris Plage" (aménagement des bords de Seine avec sable fin, chaises-longues et parasols…).

Du coup, sous la pluie, ça le fait moins bien quand même…

Et dans la série "vive le cinéma d'animation", j'ai vu Persépolis que Marjane Satrapi a adapté avec Vincent Paronnaud de sa BD. TRES beau film à TOUS les points de vue.

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