15.12.06

BOM NATAL




peccato che non si sia l'odorama...non potete approfittare pienamente di questo albero di natale tutto di bacalhau...
dommage, sans odorama vous ne pourrez pas profiter pleinement de cet arbre de noël entièrement fait de morues séchées...

14.12.06

Vous vous souvenez? / Vi ricordate?



Je voudrais ici officiellement défendre le film Dans Paris malmené dans l'un des commentaires du blog de la-chica-de-cuernavaca. Ce film effectivement largement affligé d'un "intello-snobisme" parisien assez puant a deux énormes atouts:
- le premier, c'est un Guy Marchand épatant (en plus, ça rime)
- le deuxième, c'est la chanson de Kim Wilde, Cambodia, proposée intégralement dans une scène du film.
Amis des chansons démodées, défoulez-vous! Montez le son et mettez-vous à hurler: Woh-oh-oh-woh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh.....
Je vous épargne le clip de la chanson vu sur you tube...quand même...

Vorrei difendere qui ufficialmente il film Dans Paris maltrattato in uno dei commenti del blog della chica-de-cuernavaca. Questo film effettivamente afflitto da un intelletualismo-snob-parigino assai penoso ha comunque due grossi pregi:
- il primo è un eccellente Guy Marchand
- il secondo è la canzone di Kim Wilde, Cambodia, proposta integralmente in una scena del film.
Amici delle canzoni passate di moda, sfogatevi! Alzate il volume e mettetvi a urlare: Woh-oh-oh-woh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh...
Vi risparmio il videoclip della canzone visto su you tube...sarebbe troppo...

13.12.06

Koop

Lunedì sera, ripresomi dai drammi del giorno precedente, sono andato al concerto dei koop al casinò di Lisboa.
Concerto gratuito (bazza, meritava anche 30 €uri) del quale avevo scoperto l'esistenza il pomeriggio stesso. L'opzione era andare a vedere con Carine l'ennesimo pallosissimo film coreano in cinemateca.
Il posto è trashissimo, un'arena circolare che si sviluppa in verticale, al centro 2 pedane girevoli (1 dentro l'altra) in senso contrario, con tavolini ed in 1/2 un bar circolare con barman acrobatico. Ai piani superiori slotmachines e tavoli da gioco affacciati sulla terrazza. Il palco si trova al 2°piano, 2 megaschermi ai lati, e gli artisti per farsi vedere dai sottostanti, performano pericolosamente vicino al bordo senza protezioni. L'acustica non è il massimo.
Il concerto è stato bello, 1h30 con brani sia dall'ultimo disco che da quello precedente. Il duo era accompagnato da una band di bravi musici jazzisti professionals (con figura di cacca del batterista che perde le bacchette durante il suo assolo) e dalla cantante Yukimi Nagano, in serata non particolarmente brillante (voce roca da troppe sigarette, un paio di "stecche" negli acuti dei brani normalmente non cantati da lei).
Scelta positiva, peccato per il film coreano.


Lundi soir, remis du dramme du jour précédent, je suis allé voir le concert des Koop au casino de Lisboa.

Concert gratuit (trop cool, j'aurais été prêt à aller jusqu'à 30 €) dont j'avais découvert l'existence l'après-midi même. L'autre option étant d'accompagner Carine voir l'ennième chiantissime film coréen à la cinemateca.
Le lieu est super "trash": une arène circulaire qui se développe en vertical avec, au centre, deux estrades tournantes (l'une dans l'autre) en sens contraires, avec des tables et au milieu, un bar circulaire avec barman acrobatique. Aux étages supérieurs, machines à sous et tables de jeu en terrasse. La scène se trouve au 2ème étage, avec 1 écran géant de chaque côté, et les artistes, pour se faire voir du public, font leur performence dangereusement prêt du bord sans protection. L'accoustique n'est pas géniale.
Le concert fut un bon moment: 1h30 avec des morceaux du dernier album comme de l'album précédent. Le duo était accompagné d'un groupe de musiciens jazz professionels (surtout le batteur qui perd ses baguettes durant son solo) et de la chanteuse Yukimi Nagano au cours de l'une de ses soirées particulièrement peu brillante (voix rauque après avoir fumé trop de cigarettes, un ou deux "couac" dans les aigus des morceaux normalement chanté par une autre).
Mais choix positif, dommage pour le film coréen.
(casoleil: plutôt pas mal, d'ailleurs. "Il Mare" de Lee Hyun-seung. Une belle idée de départ, une très belle photographie, dommage que le film vire sentimentalo-bébête vers la fin...)

D'ora in poi mai più problemi

E' arrivato......
finalmente le nostre pene sono finite.

12.12.06

Mamma! Sono diventato bravo in matematica

...che è sempre stata la mia bestia nera quando andavo a scuola. Ma 'stavolta ho prodotto il mio primo calcolo ufficialmente documentato.

Domenica mattina, 5 minuti dopo essermi alzato, sono stato colto da un dolore atroce alla schiena, il dolore più forte che abbia mai sentito e che mai augurerei a nessuno (in realtà ci sono un paio di persone alle quali lo auguro volentieri, ma questo è un altro discorso). Colto da una crisi di panico, non ho ragionato subito su quello che avevo e mi ci è voluto un po'e l'aiuto di Carine e di internet per capire che era una colica renale. Dopo una 1/2oretta il dolore s'era calmato, ma poi è ripreso ancora + forte. Borsa dell'acqua calda e Carine è partita a cercare una farmacia di turno aperta x prendere un voltaren (3 ore circa). Un'ennesima crisi e alla fine sono riuscito a produrre questo micro sassolino (cfr. punta di matita). Da quel momento il dolore è passato e mi son rimesso a letto, spossato.


Maman! Je suis devenu un as des maths
...alors que c'était ma bête noire quand j'allais à l'école. Cette fois, j'ai produit mon premier calcul officiellement documenté.

Dimanche matin, 5 minutes après le réveil, j'ai été pris d'une douleur atroce dans le dos, une douleur comme je n'en avais jamais connue et que je ne souhaite à personne (en fait, il y a bien une ou deux personnes à qui je la souhaite, mais c'est une autre histoire). Pris de panique, je n'ai pas tout de suite analysé ce qui m'arrivait et il m'a fallu un peu de temps et l'aide de Carine + internet pour comprendre qu'il s'agissait d'une colique rénale. Après 1/2 heure de souffrance, la douleur se calme, mais elle reprend ensuite avec plus de force. Je me munis d'une bouillote et Carine part chercher une pharmacie ouverte pour acheter du voltaren (presque 3 heures). Après un ennième crise j'ai réussi à produire ce tout petit caillou (cf. pointe du crayon). Ensuite, la douleur s'est calmée et je me suis remis au lit, sans forces.

10.12.06

NIPPON KOMA (1)




points forts:

festival “light” tout à fait adapté aux emplois du temps des travailleurs!
Deux projections par jour, 18h30 et 21h30.

la programmation était partagée en deux sections: films d’animation et documentaires. Il est assez rare qu’on accorde une aussi grande place aux documentaires dans les programmations des festivals de cinéma, à moins qu’il ne s’agisse précisément d’un festival de films documentaires.

punti forti:

festival “light” perfettamente adattato alle agende dei lavoratori!
Due proiezioni al giorno, 18.30 e 21.30

la programmazione era divisa in due sezioni: film d’animazione e documentari. E’ abbastanza raro che si dedichi così tanto spazio ai documentari all’interno della programmazione di festival di cinema, a meno che non si tratti appunto di un festival di film documentari.


points faibles:

la programmation qui ne semblait pas avoir de logique particulière. Le choix des œuvres présentées semble avoir été fait au hasard...

Quant au choix de ne proposer que 6 épisodes de Paranoia Agent, alors que nous avons eu droit à la rétrospective quasiment complète des œuvres très répétitives des auteurs Tanaami Keiichi & Aihara Nobuhiro me laisse perplexe...

En grande majorité, nous avons eu droit à des projections de DVD. Le DVD n’étant pas particulièrement fait pour la salle cinématographique, la qualité laissait souvent franchement à désirer.

punti deboli:

la programmazione che non sembrava avere una logica particolare. La scelta delle opere presentate sembra essere stata fatta a caso...

Quanto alla scelta di proporre solo 6 episodi di Paranoia Agent mentre abbiamo avuto diritto alla retrospettiva quasi completa delle opere molto repetitive degli autori Tanaami Keiichi & Aihara Nobuhiro mi ha lasciato un po’ perplessa...

Nella stramaggioranza dei casi, abbiamo avuto diritto a proiezioni di DVD. Il DVD non essendo particolarmente adatto alla sala cinematografica, la qualità lasciava spesso a desiderare.

NIPPON KOMA (2)

Quelques titres dont je veux me souvenir:
Alcuni titoli di cui mi voglio ricordare:

- Narita: Heta village - Ogawa Shinsuke (1973)

Dès 1968, les habitants du village de Narita et des villages alentours s’élèvent contre la construction de l’aéroport international de Tokyo, projet mis en place sans aucune considération pour les intérêts locaux. Les actions menées par les villageois et les luttes étudiantes font l’objet des films précédents. Le premier, Summer in Narita (1968) fut le point de départ d’une série de sept documentaires sur Narita et permit au réalisateur d’établir une méthode de tournage: vivre avec les gens filmés.
Dans ce film, on ne voit pas les actions de lutte à proprement parler, mais les conséquences de six ans de lutte sur la vie des villageois. L’aspect ethnographique du film est passionnant: grâce à sa méthode de tournage, le réalisateur nous plonge au cœur de la vie de ces villageois, de leurs habitudes, de leurs rites, mais aussi de la grande solidarité qui s’est créée tout au long de ces années de lutte. Derniers instantanés d’une vie destinée à disparaître...

Già dal 1968 gli abitanti del villaggio di Narita e dei villaggi vicini si mobilizzarono contro la costruzione dell’aeroporto internazionale di Tokyo, progetto elaborato senza alcuna considerazione per gli interessi locali. Le azioni dei paesani e le lotte studentesche sono l’oggetto di film precedenti. Il primo, Summer in Narita (1968) fu il punto di partenza di una serie di sette documentari sulla città di Narita e permise al regista di stabilire un metodo per le riprese: vivere insieme alle persone filmate.
In questo film non si vedono le azioni di lotta propriamente dette, ma le conseguenze di sei anni di lotta sulla vita dei paesani. L’aspetto etnografico è appassionante: grazie al suo modo di girare, il regista ci immerge nella vita di questa gente, nelle loro abitudini, nei loro riti, ma anche nella grande solidarietà che si è creata durante questi anni di lotta. Ultime immagini di una vita destinata a sparire...



- Kiba, Tokyo Micropole - Catherine Caudou (2004)

Le documentaire fait le portrait d’un quartier de Tokyo, Kiba, où la vie semble résister aux attaques de la modernité et au rythme frénétique de la mégalopole. Ici, tout semble paisible. On continue à préparer le tofu artisanalement, à construire les tatamis à la main et tout le monde participe aux nombreuses fêtes qui réunissent toutes les générations dans la cour du temple.
Questo documentario ritrae un quartiere di Tokyo, Kiba, dove la vita sembra resistere agli attachi della modernità e al ritmo frenetico della megalopoli. Qui, tutto sembra tranquillo. Si continua a preparare il tofu artigianalmente, a costruire i tatami a mano e tutti participano alle numerose feste che riuniscono tutte le generazioni nel cortile del tempio.


Et tout plein de courts, mais la sélection ci-dessous se résume à ceux dont j’ai pu trouver une image, sinon ça va pas vous dire grand chose, en gros...
E poi un sacco di corti, ma la selezione qua sotto si restringe a quelli di cui sono riuscita a trovare una foto, se no diventa solo una lista di nomi e non vi dirà molto...

- Beyond the train tracks - Mikage Tayuta (2005)


- Tough Guy - Kishimoto Shintarou (2005)


- Platform - Tacoroom (2004)


- Wamono (spot bière Hifana) - de+Cruz / W+K Tokyo Lab (2005)



- Kotatsuneko - Aoki Jun (2005)



- Scope - Yabuki Makoto (2005)

NIIPPON KOMA (3)


Paranoia Agent - Kon Satoshi (2004)

Le fil conducteur de cette série est le personnage Shonen Bat, un gamin chaussé de rollerblade et armé d’une batte de baseball, un tueur en série sanguinaire qui réussit à disparaître après chaque attaque.
Nous avons pris la série en cours de route puisque le festival proposait les 6 derniers épisodes et l’impact fut assez violent. D’abord, le générique: raa-eee-yaa..ra-ra-e-yo-ra... proposé sous forme de karaoké et à fond la caisse nous coupe le souffle...(mais jugez plutôt par vous même!)Ensuite c’est l’absurde de la situation qui nous déroute: trois personnages se rencontrent pour aller gaiment...se suicider! Le ton est donné, les épisodes suivants seront tous teintés d’un humour férocement noir, à part les trois derniers épisodes, plus drammatiques, moins délirants et un brin compliqués pour des néo-telespectateurs de la série comme nous! Si seulement on nous avait proposé la série complète, peut-être que la fin aurait été moins “cryptique”!

Il filo conduttore di questa serie è il personaggio di Shonen Bat, un ragazzo che gira in rollerblade armato di mazza da baseball, un serial killer sanguinario che riesce sempre a sfuggire alla polizia.
Abbiamo preso la serie in corso poiché il festival proponeva i 6 ultimi episodi e l’impatto fu assai violento. Prima di tutto, la sigla: raa-eee-yaa..ra-ra-e-yo-ra...con l’opzione karaoke e a tutto volume ci toglie il fiatto...(ma giudicate voi stessi!) Poi è l’assurdo della situazione che ci lascia interdetti: tre personaggi si incontrano per andare gioiosi...a suicidarsi! Lo stile è impostato, gli episodi successivi saranno tutti tinti di un feroce umorismo nero, tutti tranne i tre ultimi episodi, più cupi, meno deliranti e un pelo complicati per i neo-telespettatori della serie che siamo! Se solo ci fosse stato proposto la serie completa, magari la fine ci sarebbe sembrata meno “criptica”!

Paranoia Agent - générique début

9.12.06

Cicciobomba

Carine mi consiglia di spiegare a tutti voi (cioè solo a quelli che non lo sanno, mo' son cazzi suoi che lo deve tradurre in francese) chi è cicciobomba.
Cicciobomba è il personaggio di una filastrocca, molto in voga quando ero piccino, che si usava per schernire i bambini cicciottelli. Essa diceva + o - così:

Cicciobomba cannoniere
con tre buchi nel sedere
con due buchi nella pancia
cicciobomba vola in Francia (il xkè non si sa).

Uso questo username già da parecchi anni, un po' per scherzare con l'accumulo di chili che ho avuto nell'ultima decade e un po' in omaggio al brano di Elio T.V.U.M.D.B.,cantato con Giorgia, nel quale il personaggio cicciobomba viene utilizzato per identificare il cantante dei takethat.


Carine me conseille d’expliquer à vous tous (c’est-à-dire à ceux qui ne le savent pas, et maintenant c’est son putain de problème, vu que c’est elle qui doit le traduire en français
- casoleil: “effectivement, premier problème: cazzi suoi, intraduisible et vulgaire, en plus!”)
qui est cicciobomba
- casoleil: “c’est également in-tra-dui-sible, mais on va dire: patapouf explosif, ça sonne bien”.
Patapouf explosif est le personnage d’une comptine, très en vogue quand j’étais petit, qui était utilisée pour railler les enfants rondelets. Les paroles disaient + ou - moins ça:


Patapouf explosif cannonier
a trois trous dans le derrière
a deux trous dans la bedaine
Patapouf explosif s’envole vers la France
(le pourquoi restant un mystère)

J’utilise ce nickname depuis quelques années déjà, un peu pour me moquer des kilos que j’ai accumulés au cours de la dernière décennie et un peu en hommage à la chanson de Elio “T.V.U.M.D.B.”, chanté en duo avec Giorgia, dans laquelle le personnage du patapouf explosif est utilisé pour identifier le chanteur des takethat.

traduction(exténuante): casoleil


Prazeres (piaceri-plaisirs)

Visto Carine? Basta un piccolo sciopero che subito la gente va in panico e comincia a mandarti dei commenti.
Eccomi qua al mio primo post autonomo a parlare di un argomento non proprio dei più felici (in realtà è un compito che mi ha dato Carine per vedere se sono all’altezza di scrivere nel suo blog)






Vi mostro quindi alcune foto del posto dove mi piacerebbe essere sepolto se nel momento del trapasso sarò ancora a Lisbona.










Il cimitero di Prazeres si trova al capolinea dell’electrico 28 (mezzo di locomozione di scarsa affidabilità) e non ha nulla da invidiare ai più blasonati cimiteri parigini. Si gode di un’ottima vista rio.



Ovviamente tutti i posti sono già stati prenotati dall’alta borghesia lisboeta, per cui, se vi capita di morire a Lisbona, troverete posto solo nel più popolare cimitero di alto s.joão.
Non vi so dire nulla sul servizio cremazioni, ma mi informerò.





T’as vu ça, Carine? Il suffit d’une petite grêve pour que les gens paniquent et commencent à publier des commentaires.
Pour mon premier post indépendant je ne vais pas parler d’un thème des plus joyeux (en réalité c’est un exercice que Carine m’a donné pour voir si je suis à la hauteur d’écrire dans son blog). Je vous montre donc quelques photos de l’endroit où j’aimerais être enterré si, au moment de rendre l’âme, je me trouve encore à Lisbonne.
Le cimetierre de Prazeres se trouve au terminus de l’electrico 28 (moyen de locomotion peu fiable) et n’a rien à envier aux plus célèbres cimetierres parisiens. On y jouit d’une excellente vue sur le fleuve. Evidemment toutes les places ont déjà été réservées par la haute bourgeoisie de Lisbonne, donc si par hasard il vous arrivait de mourir à Lisbonne, vous ne trouveriez de place que dans le plus populaire cimetierre de l’Alto S. João.
Je ne sais rien des services de crémation, mais je m’informerai.


traduction: casoleil