13.5.08

monstra (1)

La pause se prolonge jusqu'au théâtre Maria Matos pour une projection de films de Vera Neubauer (du Pays de Galles et ça s'entend à son merveilleux accent)

Elle a une façon de faire des films qui n'est pas du tout linéaire.
C'est la succession de courtes scènes ou simplement la juxtaposition d'images fixes qui forment l'histoire.
Ce qu'elle raconte est parfois ironique, poétique aussi ou carrément dérangeant, mais tout ça me parle, vu que la réflexion tourne souvent autour de "l'être femme".
Je reste assez fascinée par son monde et un brin interdite devant certaines de ses idées (fixes!):
le cycle menstruel, par exemple, est quasiment toujours évoqué…qu'il soit une manière de signifier le passage de l'enfance à l'âge fertile ou qu'il soit un élément de cette intéressante théorie!…

WAR = MENSTRU(A)TION ENVY

(je ne sais pas si la faute d'orthographe est voulue)

Et puis, une de ses technique est l'animation de charmantes petites poupées tricotées qui se mettent volontiers à saigner (bin oui, quand on leur ouvre le ventre au scalpel, ça arrive…) ou à vomir des fils de laine, saisissant contraste entre la chaleureuse douceur de la laine et l'horreur des situations…
Non, vraiment, la dame m'intéresse.




P.S. aujourd'hui, j'ai demandé à Margarida de m'apprendre le tricot…

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