20.10.06


- Paolo, stavolta mi lancio!
- Sì, vai.
- Bene, proviamo a ordinare un po’ le idee. Vediamo...
Ma Paolo, come si fa un blog, poi??
- Bisogna raccontare delle cose.
- Ma cosa, per esempio?
- Quello che vuoi, per esempio.
- Ma bisogna che sia interessante?
- Naaah, quello è un optional...
- Ma deve essere divertente?
- Naaah, e perché mai?
- Ma bisogna che sia cronologico?
- Senti, perché non parti dalle foto che hai da far vedere?
- Sìììì, grande! Allora, cominciamo da qui:

- Paolo, cette fois je me lance!
- Vas-y.
- Bon, essayons de mettre un peu d’ordre dans nos idées. Voyons voir... Mais Paolo, c’est comment qu’on fait un blog, d’abord??
- Il faut juste raconter des trucs.
- Mais quoi, par exemple?
- Ce que tu veux, par exemple.
- Mais il faut que ce soit intéressant?
- Meuh nooon, ça c’est en option.
- Mais ça doit etre rigolo?
- Meuh nooon, et puis quoi encore?
- Mais il faut que ce soit chronoloique?
- Ecoute, t’as qu’à partir des photos que tu veux montrer.
- Oh ouiiiiii, super! Alors, on n’a qu’à commencer par là:

Um fim-de-semana no Alentejo


Il week-end del 7-8 ottobre siamo andati in Alentejo, vasta regione (quasi un terzo della superficie del Portogallo), ma molto poco abitata. Venerdì sera quindi, dopo il lavoro, frantumiamo i sogni da centauro di Paolo e prendiamo la macchina sui consigli di Luigi che pensava potesse venire a piovere. Infatti ci siamo svegliati il sabato e la domenica sotto un sole eclatante e quasi torrido!... Andavamo a Redondo, a casa di Luigi e Zé (appena comprata e tutta da sistemare), che si trova vicino a Evora, patrimonio dell’umanità e tutto, ma che alla fine abbiamo snobbato preferendo fare un giro per i paeselli che si trovano sulla strada per la Spagna. Il paesaggio da quelle parti è molto particolare, collinoso con qualcosa della savana: lunghe distese di erba gialla con qua e là un albero dal quale mi stupivo di non vedere scendere qualche gatto selvatico del tipo pantera o leopardo...

Le week-end du 7-8 octobre nous sommes allés en Alentejo, vaste région qui représente presque un tiers de la superficie du Portugal, mais qui a une très basse densité de population. Vendredi soir, après le boulot et après avoir réduit en miettes les rêves de moto de Paolo, nous prenons la voiture selon les conseils de Luigi qui pensait qu’il pouvait se mettre à pleuvoir. Effectivement nous nous sommes réveillés le samedi comme le dimanche sous un soleil éclatant, voire torride!...Nous allions à Redondo, chez Luigi et Zé (encore en travaux), près de Evora, patrimoine de l’humanité et tout, mais que nous avons finalement snobé, préférant faire le tour des patelins sur la route vers l’Espagne. Les paysages du coin sont très caractéristiques, faits de collines et avec un petit arrière goût de savane: grandes étendues d’herbe sèche parsemées d’arbres pas très hauts desquels je m’étonnais de ne pas voir descendre quelques chats sauvages du type panthère ou léopard...






Ma no, niente “big 5”, solo tori, vacche e “porcos pretos”, maiali semi-selvatici di color nero e dalla carne più saporita del solito maiale...

Mais non, pas de “Big 5”, seulement des taureaux, des vaches et des “porcos pretos”, sorte de cochons sauvages de couleur noire et dont la chair a un goût plus prononcé que le bon vieux cochon...





Ogni tot chilometri si incontrano cancelli affiancati da due muri bianchissimi con la famosa striscia azzurra, ma anche gialla o verde..., e sai di passare l’entrata di una di queste vastissime proprietà agricole della regione. Il segreto del bianco è la calce viva di cui sono ricoperte quasi tutte le case della zona e che dà ai villaggi il loro fascino. Luigi non fa eccezione e ci presenta la materia calce che buttata a pezzoni nell’acqua si mette a “vivere”, a “bollire” e produrre rumori inquietanti.

De temps en temps, on tombe sur une grille encadrée par deux murs d’un blanc immaculé si ce n’est pour la fameuse bande de couleur bleue, mais aussi verte ou même jaune...et on sait que l’on vient de dépasser l’entrée de l’une des vastissimes propriétés agricoles du coin. Le secret de ce blanc éclatant, c’est la chaux vive dont sont recouverts presque tous les edifices et qui donne tant de charme aux villages de cette région. Luigi n’échappe pas à la règle et il nous présente la chaux qui, jetée en morceaux dans de l’eau, se met à “vivre”, à “bouillonner” et à produire des bruits pas bien rassurants.

La calce in quattro semplici tappe...
La chaux, mode d’emploi...

1 : spezzare la calce a grossi pezzi
1 : casser les blocs de chaux



2 : buttarli nell’acqua e aspettare che la tempesta finisca
2 : les jeter dans l’eau et attendre que la tempête ne s’appaise




3: mescolare per bene

3: bien mélanger



4 : applicare. si ottiene per esempio questo...
4 : appliquer. on optient par exemple ceci...





E ora alcuni esempi pratici. La città di Terena:

Quelques exemple pratiques, maintenant. La ville de Terena:



ma non c’è solo l’azzurro nella vita:
mais il n’y a pas que le bleu dans la vie:




A Monsaraz, tutte ‘ste fantasie colorate sono state “bandite”, ma l’effetto non è meno particolare:

A Monsaraz, toutes ces fantaisies de couleur ont été “bannies”, mais l’effet n’en est pas moins particulier:




L’altra particolarità di questi paesi ai confini del Portogallo sono i castelli. Ognuno ha il suo e sono totalmente liberi d’accesso. Quello di Terena è totalmente deserto come gran parte della città...

Une autre particularité de ces villages du bout du Portugal sont les châteaux forts. Chacun a le sien et ils sont totalement libres d’accès. Celui de Terena est complètement désert, comme grande partie du village d’ailleurs...




Apparentemente le rovine stanno ancora in piedi e noi ci saliamo sopra...
versione paolo: “Paura non ne ho!”

Apparemment les ruines tiennent encore debout et alors on grimpe...
version paolo: “Même pas peur!”



e versione carine: “Ma chi me l’ha fatto fare??”
et version carine: “Même pas le vertige!”




A Monsaraz, il castello sembra meno abbandonato, visto che è anche la Praça do touros del paese, cioè il luogo nel quale si svolgono le corride.

A Monsaraz, le château paraît moins abandonné, vu qu’il a été transformé en Praça do touros, lieu dans lequel se déroulent les corridas:




Ci fermiamo un momento sotto l’albero per ripararci un po’ dal sole e ordiniamo duas imperials e un po’ di queijo.

On en profite pour faire une pause à l’ombre d’un arbre: duas imperials et un peu de queijo feront l’affaire.




Anche a Mourão, le rovine del castello danno l’impressione di essersi conservate abbastanza bene e come sempre nessuno che ti impedisca di salire un po’ dove ti pare, tanto se cadi sono affari tuoi, eh Paolo?

A Mourão aussi, les ruines du château donnent l’impression de s'être assez bien conservées et, comme toujours, personne pour t’interdir de gambader sur les fortifications, de toutes façons, si tu tombes, c’est ton problème, hein Paolo?





Siamo a pochi chilometri dalla Spagna e allora si va a fare benzina all’estero! A Cheles abbiamo la conferma che abbiamo passato la frontiera con la Spagna: il litro di benzina costa 0.95 euro... Ma per il resto, beh, non notiamo grandi differenze. Come li distinguiamo i paesi spagnoli se usano la calce anche lì??

Nous sommes à quelques kilomètres de l’Espagne, alors on part faire le plein à l’étranger! A Cheles, nous avons la confirmation que nous avons franchit la frontière: le litre d’essence est à 0,95 euro... Mais pour le reste, hein, on ne peut pas dire qu’il y ait de grandes différences. Comment on les reconnait les villages espagnols si ils utilisent la chaux ici aussi??




Allora, ce ne torniamo verso casa di Luigi, verso la ventina di gatti che vivono attorno alla casa e verso Attila, il cane più paziente di tutto l’Alentejo...

Alors, on s’en retourne en direction de chez Luigi, de la vingtaine de chats qui vivent autour de la maison et d’Attila, le chien le plus patient de tout l’Alentejo...




Um comentário:

casoleil disse...

Olà, Mamã! On s'en occupe présentement, mais on demande un tout petit peu de patience à notre public adoré!