11.3.08

BATOPILAS


...de la neige aux palmiers…
…en moins de temps qu'il ne faut pour le dire… (lentement)


Plus on descend, plus ça se réchauffe et quand on arrive à Batopilas, on peut déjà remettre nos sandales. C'est qu'on passe de 2.500 à 495 mètres d'altitude.
Le radical changement de température est tout à fait bienvenu.


On nous avait prévenu que c'était un repère de "narcos" (dorénavant appelés "pompiers" pour éviter les représailles). Et on apprend bien vite qu'il y a eu, la nuit denière, une grosse descente de fédéraux (une 100taine aux dires de ceux qui nous en ont parlé)… Gros bordel, coups de feu, le village en est tout paniqué.
Comment dire…
Ils sont partout et nulle part
Présents et impalpables

On a préféré rencontrer des Tarahumara plutôt que des pompiers. Voilà tout.
Il règne quand même une certaine tension diffuse, surtout quand tu lis, à l'entrée du bar:

se prohibe el paso a personas armadas



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