13.5.07

FANTASPORTO EM LISBOA

Cinéma encore et toujours. Ça devient lassant?
‘Toutes façons, nos posts, y peuvent bien être chiants, rigolos, stupides ou autres, on n’en saura jamais rien, vu qu’on a un peu de mal à sortir du taux de 0,00001% de commentaires.
Mais d’abord je vous parle pas, je me fais des pense-bêtes, na!

Une sélection de films récompensés par le festival de cinéma fantastique de Porto débarque à Lisboa dans un des rares cinémas qui ose une programmation différente: le Quartetto.

Ça démarre très fort le vendredi soir avec:

HISTORIAS DEL DESENCANTO, Alejandro Valle, Mexique, 2005.

Un film à l’histoire simple et tragique, racontée de manière flamboyante, extravagante, mêlant le fantastique et le rêve pour mieux nous laisser le choix: on peut suivre l’histoire en admettant le fantastique ou bien en restant collés à la réalité, c’est de toutes façons une extraordinaire expérience visuelle. Je m’empresse de préciser que l’image est sur pellicule, mais c’est du numérique plutôt pourri et les effets spéciaux n’ont même pas honte de leurs pixels (d’abord!). Ceci dit, et sans vouloir dégouliner de démagogie, ça aussi ça sert le film: ça brouille l’image et la perception, ça crée une atmosphère sans laquelle le film n’aurait sans doute pas eu le même effet sur moi...
Et puis (last-but-not-least), il y a... Porque te vas?
Ça vous dit quelque chose?
Bande originale du film Cria Cuervos (Carlos Saura, 1975)?
Jeanette Dimech chantait ça comme ça:



Le film d’Alejandro Valle en propose trois (!) versions intégrales, toutes plus délirantes les unes que les autres, c’est un régal!
Evidemment impossible de trouver ça sur radioblog (pas si bien fourni qu’ça, qqu’un connait un autre site du même genre?), mais je vous en remets quand même une couche, version chihuahua:



+ option karaoké (le nouveau blog est décidément très tendance!)

Quant à la séance de minuit, elle nous proposait:

SEVERANCE, Christopher Smith, GB/Germania, 2006.

Le genre de film d’horreur avec plein d’humour noir tout le temps (pas Anglais pour rien le type). Mais aussi un suspence insupportable et du sang qui gicle et re-gicle et re-gicle...
Visionnement en deux phases: première phase pendant laquelle, je sursaute au moindre petit bruissement suspect, le corps rigide et nauséaux, pas tranquille. Le sang a commencé à couler dès la première scène, mais ce qui tue est encore non-identifié...
Je décide que ça ne peut pas durer, mais je suis au premier rang et je ne veux pas que la salle entière me voit mettre la main devant mes yeux. Dans un effort extrême de concentration, je me mets à fixer un point de l’écran, le plus éloigné possible du centre et des effusions de sang, des jambes et des têtes coupées, ne reprenant la vision que lors des scènes de blabla.
Et puis, au bout d’un moment, voilà que la mort prend un visage: un groupe de soldats fous furieux, genre machines à tuer, échappés d’une espèce de prison en pleine forêt et qui tuent tout ce qui bouge (en l’occurence des employés d’une boîte qui fabrique des armes). Et là du coup, je sais pas ce qui se passe, mais mon corps se détent complètement. C’est comme à la télé, au journal de 20h, rien que du banal en somme... J’arrive de nouveau à regarder le film, bon, quand même pas tout non plus, ça gicle encore pas mal et là, y a rien à faire, physiquement, je peux pas! Mais ça va beaucoup mieux et je peux commencer à penser que je n’ai pas acheté mon billet pour rien (d’ailleurs, j’ai compris l’histoire, c’est une preuve ça!). En plus, c’est un sale DVD qu’il nous ont projeté, même pas dans son format normal. Ridicule!
(trailer)

Suite et fin ce week-end avec:

CYPHER, Vicenzo Natali, E.U., 2002.

Film de science-fiction bien ficelé.
Le monde des affaires s’appuie désormais sur des technologies si avancées que le lavage de cerveau est devenu un moyen banal de former des agents (à leur insu) pour des opérations très élaborées d’espionnage industriel.
Nous suivons l’un de ces agents qui va être sauvé in extremis du lavage de cerveau et qui va donc devenir un agent-double (doublement confus aussi puisqu’il doit cohabiter avec ses deux identités) entraîné dans une aventure au rythme toujours plus haletant...jusqu’au coup de théâtre final plutôt réjouissant.

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